Publifin : suite mais pas fin

« La tension monte à la veille des bureaux de partis… », écrit Le Vif.

Une chose est certaine : entre ceux qui, sans le dire explicitement, comme au P.S., visent MOREAU et les porosités entre intérêts publics et très privés (des dérives toutes personnelles, donc, comme, récemment encore, autour du Grand Prix cycliste SAMYN) et tous les autres qui souhaitent, enfin, après avoir beaucoup péché (c’est pourquoi il convient de leur pardonner, comme à la Samaritaine), qui aspirent, enfin, à une purification de certaines mœurs politiques auxquelles ils avaient eux aussi succombé à des degrés divers, le fossé est béant. Ou bien l’on se contente, une fois encore, une fois de plus, d‘un rafistolage indigne d’une démocratie, d’une restauration de façade, conforme à l’esthétique contemporaine du politiquement correct (cumuls et rétributions des mandats), aussi sexy soit-elle, ou bien, enfin, l’on accepte de ravaler tout un édifice politique wallon aujourd’hui  ébranlé dont la Flandre se gausse à juste titre.

Ce qui est sûr aussi : les intercommunales sont l’affaire des citoyens en tant que contribuables. Nul populisme là-dedans, nul poujadisme non plus à le rappeler!

Au sein de leurs assemblées, sans trahir la démocratie représentative, il convient de leur accorder un statut d’observateurs, à défaut d’acteurs. La quasi suppression des cours d’assises constitue déjà une régression suffisante. Ignorer cette revendication témoignerait d’un mépris total de l’électeur entre deux scrutins.

 Bons caucus ce lundi !

Jean-Luc Lefèvre, Emptinne

3 réflexions sur « Publifin : suite mais pas fin »

  1. « Suite mais pas fin »… à condition que les médias ne soient pas muselés.
    Les leaders de la Communauté françaises (PS + CDH) peuvent menacer de supprimer les subsides, sans lesquels bons nombres de quotidiens et hebdomadaires risqueraient la faillite.
    En outre, le premier juge (Richard) en charge de l’enquête sur Stéphane Moreau a été récusé.
    Cela signifie que « l’Affaire Publifin – Nethys » fera probablement l’objet d’un accord en sous-main dans la ou les loges maçonniques, où de nombreux magistrats sont présents (ça aide les promotions et nominations).

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    1. Sans doute, M. Bertrand, mais il faut admettre que l’information a plutôt bien circulé. Même l’Avenir ne s’est jamais privée de la relayer, ce qui témoigne, jusqu’ici, d’une réelle liberté de sa rédaction à l’égard de son actionnaire.

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  2. Je suis tellement d’accord.Rien à ajouter.Si ce n’est que c’est trop simple,n’est-ce pas..?Il faudra bien qu’ils inventent encore des réunions pour établir de re-re-nouvelles règles de gouvernance……./ptg

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