On n’a pas oublié son film documentaire intitulé « Le Syndrome du Titanic ». On n’a pas oublié sa volonté de se lancer dans l’arène politique en 2011. Les deux fois, ses attentes ont été cruellement déçues, mais Nicolas Hulot reste une personnalité qui compte dans le paysage médiatique français. Beaucoup regrettent sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2017, alors qu’au printemps, sa popularité était supérieure à celle de Macron, à celle de Juppé. Lui, il a cessé de croire en sa capacité de réenchanter la politique. Il ne se sent pas taillé pour les petits meurtres entre amis. Sa candidature aurait fait grincer des dents.
Ce jeudi 3 novembre, Nicolas Hulot sera l’invité de l’Université de Liège. Lui qui, il y a quelques jours, déclarait que « refuser le Ceta, c’est donner une chance à l’Europe », il se sentira peut-être un peu chez lui, en Wallonie. Il donnera une conférence au Théâtre de Liège à 18h30. L’événement, prévu depuis longtemps, est lié à « la création de l’Observatoire HUGO de l’Université de Liège, première structure de recherche spécifiquement dédiée à l’étude des migrations environnementales ».
La conférence est gratuite mais toutes les places ont déjà été réservées.
Intéressant Nicolas Hulot. J’ai toujours apprécié ses émissions (à l’époque « d’Ushuaïa ») et je n’ai jamais compris pourquoi ce gars n’a pas été proposé comme candidat unique d’Europe-Ecologie-Les Verts, car il aurait fait nettement bien mieux que des Cohn-Bendit, Eva Joly, ou autre Cécile Duflot, tant il est apprécié des Français…Effectivement, il avait perdu les primaires des Verts pour l’élection présidentielle de 2012, contre Eva Joly (pour ce qui fût tout de même une grosse surprise), alors que je rester persuadé qu’il aurait fait un bien meilleur score que les 2,31 % réalisés par Joly au 1er tour.
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En fait ceci montre la nuisance des primaires qui contournent le choix des électeurs en détruisant une saine compétition et écartent nombre des candidats valables. Des élections qui se résument à choisir un « champion » ou, aujourd’hui, une « championne » pervertissent le suffrage universel. En fait, aux USA on vote comme au XVIIIe siècle; en France on liquide le rêve de 1789; en Belgique et ailleurs on magouille entre compagnons. Il ne faut pas s’étonner qu’il ne reste qu’un tiers du corps électoral pour choisir le « dernier choix »…
Comme le disait feu l’expert bruxellois Paul Van Den Boeynants: « En politique quand les dégoutés se retirent il ne reste que les dégoutants »; c’est certes un peu caricatural mais point trop éloigné d’une réalité.
Question: existerait-il un système de gouvernance parfait ? Et pourtant la nécessité d’une gouvernance s’impose à toute société.
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