Nouvelles du Québec

Lu ce samedi sur le site du journal Ouest-France :

Jean-François Lisée, 58 ans, a été élu vendredi soir chef du parti québécois (PQ) par ses militants en remplacement du milliardaire Pierre-Karl Péladeau qui avait démissionné en mai, moins d’un an après son arrivée à la tête des indépendantistes.

Au deuxième tour, le nouveau leader du PQ a recueilli 50,6% des votes des militants, devant Alexandre Cloutier (31,7%) et Martine Ouellet (17,7%). Organisé sur trois jours, le taux de participation a été de 75,1% des 73 236 militants du parti. À son apogée, le PQ a compté plus de 300 000 membres.

« Les jours du gouvernement Couillard sont comptés », a déclaré Jean-François Lisée en référence au premier ministre libéral Philippe Couillard. « Nous voulons un gouvernement honnête, (…) un gouvernement qui protège notre langue », a ajouté Jean-François Lisée devant les militants après la publication des résultats.

Vers un État laïc

Jean-François Lisée, journaliste de formation et réputé pour son habileté politique, a promis « une marche vers davantage de laïcité » en cas de victoire aux législatives d’octobre 2018 qu’il conduira.

Avant d’envisager de reprendre le pouvoir aux libéraux, le nouveau leader du PQ va devoir recoller les morceaux d’un parti divisé par les courants de pensée, particulièrement sur la question de l’indépendance de la province francophone.

Faire un référendum, ou pas ?

Le principal sujet de discorde porte sur l’essence même du parti, l’indépendance du Québec. La candidate Martine Ouellet promettait aux militants d’organiser, en cas de retour au gouvernement, un référendum entre 2018 et 2022. À l’inverse, M. Lisée ne voit pas d’urgence pour l’émancipation du Québec mais a cependant joué la carte de l’union en tendant la main à Martine Ouellet et à Alexandre Cloutier pour « réussir ensemble l’indépendance du Québec ».

Jean-François Lisée, réputé pour ses qualités lors des débats politiques, est député depuis 2012 après avoir largement influencé l’idéologie du parti. Il a notamment été l’éminence grise de Jacques Parizeau, premier ministre québécois lors du second référendum perdu pour l’indépendance en 1995. M. Lisée succède donc au très charismatique Pierre-Karl Péladeau, indépendantiste convaincu, qui avait démissionné début mai pour raisons familiales.

Au début du printemps 2014, le mouvement indépendantiste avait été exclu du gouvernement. Le PQ avait alors subi une déroute aux législatives avec seulement 25% des voix et 30 élus sur 125 à l’assemblée, son plus mauvais score depuis le scrutin de 1970, deux ans après sa création par René Lévesque.

2 réflexions sur « Nouvelles du Québec »

  1. « Le principal sujet de discorde porte sur l’essence même du parti, l’indépendance du Québec » (lire plus haut).
    Wallonie comme Québec signifie pour leur peuple respectif un même combat contre la trahison des « représentants politiques ». Et pourtant le Québec possède des matières premières ?

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  2. A lire sur Gewif le message de M. Jules Gheude relatif aux Fêtes de Wallonie. Le dernier paragraphe vaut son pesant d’or: « Quel message souhaiteriez-vous adresser à vos compatriotes ? »

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