La croissance française devrait grimper à 1,2 % cette année

Le Figaro » n’a pas pour habitude d’être tendre avec le gouvernement Hollande. Mais les chiffres de l’INSEE sont une chose à prendre en considération.

Lu sur le site du quotidien  » Le Figaro »

Mis à jour le 19/06/2015 à 10:41

  • Publié le 18/06/2015 à 22:00

Crédits photo : 60056624/gui yong nian – Fotolia

 Il s’agirait de la plus forte hausse depuis 2011. Le taux de chômage pourrait alors se stabiliser à 10,4 % à la mi-2015. Pour rappel, celui de la Wallonie dépasse les 16 % et nous sommes loin de nous en réjouir.

L’horizon semble un peu plus dégagé. Alors que le PIB français a progressé de 0,6 % au premier trimestre – en raison notamment du retour à la normale des dépenses de chauffage -, la croissance devrait s’élever à 0,3 % au deuxième et troisième trimestres, puis à 0,4 % en fin d’année, selon la note de conjoncture d’été de l’Insee, publiée ce jeudi. À l’arrivée, la croissance s’établirait en moyenne à 1,2 % sur 2015. Une «reprise», estime l’Insee, car cette hausse, six fois supérieure à celle de l’an dernier, serait la plus forte depuis 2011. Même si, comparée à cette époque, la croissance resterait «faible».

Ce rebond serait à nouveau porté par la consommation des ménages, qui gagneraient fortement en pouvoir d’achat (+1,9 %). Il serait en revanche freiné par la chute de l’investissement des ménages (- 4,7 %). Le redémarrage de l’investissement des entreprises, point faible français, demeurerait «modeste» (+1,0 %). Au vu de l’amélioration du climat des affaires au printemps, on constaterait toutefois une montée en puissance, avec une hausse plus nette au second semestre (0,6 %, puis 0,8 %). Au point que l’investissement des entreprises pourrait «prendre le relais de la consommation des ménages» en seconde partie d’année pour soutenir la croissance. Ce rebond traduirait la nette amélioration des taux de marge des entreprises, restaurés par le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice), le pacte de responsabilité et la baisse du cours du pétrole.

Après une quasi-stabilisation au premier trimestre, l’emploi marchand augmenterait de 41 000 postes en 2015. L’emploi total progresserait de 114 000 postes, dont 24 000 contrats aidés. Le taux de chômage serait stabilisé à 10,4 % à la mi-2015. Il «pourrait même baisser si le découragement des chômeurs seniors perdure» et qu’ils renoncent à chercher un emploi, explique laconiquement l’Insee. Comme quoi, la baisse du chômage tient aussi à des facteurs inattendus…

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