La fin de l’année 2014 a été riche pour l’AWF. Nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en nous adjoignant les services d’un jeune universitaire liégeois spécialisé en communication et informatique. Notre Bureau Exécutif a finalisé un mémorandum intitulé « Alliance Wallonie-France Cap 2015 » qui a été envoyé à plus de 5 000 citoyens wallons et français qui exercent des responsabilités politiques, sociétales, culturelles et autres.
Périodiquement, nous enverrons la lettre mensuelle de notre mouvement citoyen à ces mêmes citoyens wallons et français et nous ne manquerons pas de leur ouvrir les colonnes de notre site afin d’enrichir le débat.
Le samedi 13 décembre, nous organisions une journée de réflexion à Lobbes où Ms Robert Collignon et Jacques Lenain prirent la parole. M. Collignon nous parla de la situation politique belge, et de la prospective pour la Wallonie à l’aune de la 6ème réforme de l’état. M. Lenain développa le projet d’intégration-autonomie de la Wallonie à la France.
Nous reviendrons début janvier sur l’intervention de M. Robert Collignon et début février, nous vous inviterons à prendre connaissance du projet développé par M. Jacques Lenain sous la forme d’un texte édité en quatre chapitres.
Mais avant cela, nous aurons à publier sur ce site les courriels échangés entre M. Paul Magnette, Ministre-Président wallon, et moi-même suite à l’envoi de notre mémorandum « AWF, cap 2015 ». Nous relayerons aussi d’autres réactions reçues dont celle d’une ministre du gouvernement fédéral.
2015 sera aussi l’année où nous éditerons notre nouveau dépliant qui sortira dans le courant du premier trimestre.Nous avons la ferme volonté de porter la réunion de la Wallonie à la France dans le débat sur l’avenir de la Wallonie. Telle est l’ambition de notre opération » AWF, cap 2015 » qui sera le fil conducteur de notre mouvement citoyen tout au long de cette année.
Paul Durieux
Mémorandum envoyé à plus de 5000 responsables français et wallons :
REJOIGNEZ L’ALLIANCE WALLONIE-‐FRANCE !
Mouvement de citoyens libres et informés
AWF Cap 2015
La démocratie ne s’arrête pas avec les élections…
En Belgique, jamais l’hypothèse de la réunion de la Wallonie à la France n’a été évoquée par les partis politiques traditionnels.
La réunion à la France se fera cependant quand les centres d’études des partis verront l’impasse dans laquelle les a plongés l’option d’une Belgique confédérale pour la Wallonie et Bruxelles.
Le rôle de l’AWF est donc de sensibiliser les citoyennes et citoyens wallons afin qu’ils se mettent en mouvement pour que s’impose le débat sur l’avenir français de la Wallonie. Seul un mouvement de citoyens sera capable de faire évoluer l’opinion publique wallonne.
En France, la question « belge » est évoquée, mais non-ingérence et non-indifférence restent les maîtres-mots des responsables politiques français. Il faut dire que l’attractivité de la République est aujourd’hui très relative, sur fond de crise économique et surtout d’une crise de valeurs. Mais après tout, les Wallons ne pourraient-ils pas réconcilier la France avec elle-même ?
- En Belgique, le débat est dominé par trois problèmes.
- Le premier est économique et social, portant sur le chômage et les moyens d’une relance par une coalition fédérale. Il est commun à tous les pays européens.
- Le deuxième repose sur des sociétés aux aspirations de plus en plus distanciées. La Flandre prépare en douceur son confédéralisme pendant que les Régions wallonne et bruxelloise s’accrochent à un fédéralisme dont ne veut plus le Nord.
- Le troisième est purement institutionnel. Toute question traitée au niveau fédéral a un caractère institutionnel (cf. le survol des avions à Bruxelles). Tous les ministères régaliens ou importants (Intérieur, Armée, Justice…) sont aux mains des Flamands.
En Belgique, nous cumulons trois problématiques pendant qu’en France, les débats se focalisent sur l’économique, le sociétal et la réforme des régions et des départements
Si l’idée régionale ne progresse pas, en tout cas pas avant que l’on ne constate l’impasse budgétaire wallonne, à fortiori l’idée de la réunion à la France ne progressera pas plus, les deux idées étant liées.
Rappelons l’analyse de l’AWF
1. La fin de la Belgique est inéluctable à court ou moyen terme parce que :
a. la Flandre considère que le modèle fédéral belge est un échec et qu’il faut passer au confédéralisme ;
b. pour la Flandre, la 6e réforme de l’État n’est qu’une étape avant la 7e réforme qui touchera le cœur de la sécurité sociale, ce qui signifie passer d’un modèle de société qui aujourd’hui est commun à la France et à la Belgique à un modèle anglo-saxon dont une majorité de Wallons ne veut pas ;
c. tous les observateurs internationaux de la vie politique s’accordent à considérer qu’un État fédéral ou confédéral n’est viable qu’à partir du moment où il réunit un minimum de 6 entités (cf. l’Allemagne, la Suisse, les États-‐Unis, le Canada…);
2. L’analyse du professeur Gazon, corroborée par d’éminents professeurs en économie, démontre qu’aujourd’hui, chiffres à l’appui, une Wallonie indépendante n’est pas viable au niveau de ses finances publiques.
Une Fédération Wallonie-Bruxelles ne l’est pas plus pour des raisons politiques (95% des Bruxellois ne voient pas leur sort lié à celui de la Wallonie). Par ailleurs, nous assistons à un développement important de l’identité bruxelloise (70 % se disent aujourd’hui bruxellois avant tout).
3. Par défaut, la Communauté de destin avec la France s’impose. C’est le choix de la Raison. C’est aussi le choix de la solidarité interrégionale et du refus de sacrifier au minimum deux générations de Wallons sur l’autel d’une Belgique devenue mortifère pour la Wallonie.
4. Monsieur Jacques Lenain, haut fonctionnaire français, a développé sur le site de l’AWF (http://www.alliancewalloniefrance.wordpress.com) le projet d’ »intégration-autonomie » de la Wallonie à la République française, qu’il appartiendra d’utiliser au mieux pour que sortent renforcés ET la Wallonie ET la France dans le respect de l’héritage wallon.
5. La Wallonie a la chance de partager la langue française avec la France, langue internationale présente sur les 5 continents et forte de 870 millions de locuteurs au travers de la francophonie (plus besoin de se farcir le néerlandais pour obtenir un emploi même en Flandre : voir le cas de Courtrai où les entreprises exigent de leur personnel wallon la connaissance du néerlandais, ce qu’elles n’exigent pas pour les citoyens français.) Des études sérieuses ont démontré que la Wallonie n’avait besoin que de 10 % de bilingues français-néerlandais pour des emplois situés dans l’administration bruxelloise ou fédérale.
UN PLAN « F » : tout se passe aujourd’hui comme si l’hypothèse FRANCE n’existait pas, même à titre de simple hypothèse de travail. Il nous faut un PLAN « F ».
Les études des économistes, et notamment celles du professeur Gazon, n’ont jamais été ni démenties ni relayées dans l’opinion.
De Namur à Liège, ou de Charleroi à Nivelles, les confidences faites à l’AWF par d’anciens responsables politiques wallons de premier plan lors de nos conférences-débats restent cachées sous le manteau.
Le site internet de l’Alliance Wallonie-France, dont la qualité est incontestable, reçoit de nombreuses visites, mais n’est que rarement évoqué, pour ne pas dire jamais…
Nous souhaitons, au sein de l’Alliance Wallonie-‐France, que la question de la réunion de la Wallonie à la France ne soit plus soutenue par le seul élan d’émotions, d’états d’âme ou de sentiments francophiles, moteur certes indispensable à la persuasion, mais soutenue aussi par une argumentation objective et claire qui emporte la conviction.
Que l’AWF soit la lumière qui brille même dans l’obscurité la plus profonde est l’objectif de notre mouvement.
Notre « géopolitique des grandes villes » :
DUNKERQUE
COURTRAI
BRUXELLES
LILLE TOURNAI
VALENCIENNES MONS
CHARLEROI NAMUR LIEGE
MAUBEUGE VERVIERS
REIMS LUXEMBOURG
METZ
NANCY
et… PARIS
STRASBOURG
Wallonie, région de France à statut spécial ?
La Wallonie telle qu’elle est dessinée actuellement est d’une importance tout à fait comparable aux futures régions françaises.
Dès à présent, nous demandons aux responsables wallons d’activer comme partenaire privilégié de la France les accords de coopération signés en 1999 et en 2004 dans les domaines suivants : coopération linguistique, culturelle et scientifique, échange permanent d’informations, échange d’expériences et de personnes, conclusions d’ententes sectorielles, collaboration directe entre institutions diverses (chambres de commerce, universités, entreprises, associations, etc.), élaboration et réalisation de projets conjoints, transfert réciproque de technologies et de savoir-faire, organisation de rencontres professionnelles, séminaires, ateliers au bénéfice d’experts et de porteurs de projets, réalisation d’études et d’expertises, promotion réciproque de produits et de services, promotion de partenariats interentreprises et création de sociétés mixtes.
Il y a lieu de mettre en application les décrets signés entre la France, la Wallonie et la Communauté française Wallonie-Bruxelles.
Le gouvernement français et le parlement wallon doivent dès à présent prendre des initiatives concrètes. Et les citoyens en proposer.
Il nous faut donner du souffle à ce mouvement citoyen qu’est l’Alliance Wallonie-France, spécialement dans les partis francophones dits traditionnels, pour qu’il atteigne sa pleine envergure.
Notre programme 2015
Nous entendons agir, non seulement en Wallonie et à Bruxelles, mais aussi en France, pour qu’apparaisse ce mouvement pluraliste de citoyens porteurs de débats publics transparents sur l’avenir des relations entre la Wallonie et la France.
Avec des citoyens, des artistes, des syndicalistes, des économistes, des journalistes, des universités, des grandes écoles, des étudiants… Tout une société qui se met en route pour plus de justice, plus de fraternité et plus de solidarité.
Le projet d’intégration‐autonomie de la Wallonie au sein de la République française tel que développé sur notre site par M. Jacques Lenain est celui qui nous permettra le mieux de rencontrer l’adhésion de la société wallonne. Nous jouirons ensemble d’une plus grande solidarité et nous serons citoyens français tout en restant Wallons toudi, et Belges pour ceux qui en ont la fibre.
Comme pour les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Corses ou les Savoyards, il pourra y avoir des citoyens français d’identité française, wallonne ou belge selon les sensibilités de chaque citoyen.
« FRANCE - WALLONIE »
Nous mettons nos forces en commun !
Tel est le sens de la campagne que nous lançons en France et en Belgique.
Site de l’AWF : www.alliancewalloniefrance.wordpress.com
Contacts :
Président : Paul Durieux, pauldurieux2003@yahoo.fr – 04 263 69 17 ou 0476 654 329
Secrétaire : Marie Malotaux, marie.malotaux@gmail.com – 081 583 743
Trésorière : Renée Decroisson, renee.decroisson@live.be – 04 380 40 63 ou 0499 381 084
Administrateurs :
Alain Balsat, a.balsat@skynet.be – 04 263 54 18 ou 0496 515 045
Louis Nisse, nisselouis@gmail.com – 04223 37 78
Louis Cartilier, cartilouis@yahoo.fr – 04 265 59 44 ou 0476 266 924
Adrien Lhomme, alh11hapi@gmail.com – 02 325 70 15 ou 0497 486 467
Georges-‐Henry Simonis, ghsimonis@voo.be – 0485 535 623 ou 071 611 275
Michel Pieret, pieret.michel@skynet.be – 0495 214 370
Philippe Fery, philoufery@gmail.com – 0476 249 840
Paul Mélot, paulmelot1@gmail.com – 0497 606 094
Français, Wallons, venez donc nous rejoindre et nous aider. Devenez membre de notre mouvement citoyen.
Cotisation ordinaire : 20 €/an.
Cotisation réduite (allocataires sociaux, étudiants, retraités, membres d’une même famille) : 10 €/an. Cotisation de soutien : à partir de 25 €/an. Cotisation d’honneur : à partir de 50 €/an.
Pensez aussi à un ordre permanent de 1, voire 2, 3, 4 ou 5 €/mois… selon vos possibilités. Cette façon de nous aider nous permet de programmer nos actions tout en douceur.
N° de compte de l’AWF 22, Rue Fêchereux à 4130 Esneux : IBAN : BE26 0682 4499 3129 – BIC : GKCCBEBB
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C’est très bien tout ça, mais rien de concret ne se fera de la part de nos politiques wallons, tant que les flamands ne seront pas passés à la dernière phase (le « coup de grâce »), c’est-à-dire, la « déclaration d’indépendance de la Flandre ». Une fois qu’ils auront « le couteau sous la gorge », alors là, le débat sur le rattachement à la France prendra peut-être (je dis bien « peut-être », parce qu’avec eux, on ne sait jamais…) toute son ampleur et tout son sens (notamment grâce à un référendum mutuel avec les français). Il y a effectivement des gens qui y pensent déjà (AWF, RWF, GEWIF) et moi-même également, mais le courant est encore trop « intimiste » et clairsemé!!! En plus, que l’on n’est pas toujours d’accord non plus, entre rattachistes, sur tous les détails de ce « rapprochement » avec la France. Des 3 solutions, le projet « intégration-autonomie » à l’air vraiment pas mal du tout, mais pourquoi donc vouloir à tout prix garder des termes comme « belge »!!! « Belgique » ou « belge », sont des termes de « patrie », de « nationalité », d’appartenance à un pays défini! Si on va, nous les Wallons, vers la France pour en devenir une Région (avec ses départements, ses chefs-lieux de départements, ses mairies, etc…), alors il faut épouser les termes « France » (patrie) et « Français » (nationalité). Tout en restant Wallons avec notre région wallonne!!! Les Bretons, les Alsaciens, les Savoyards, sont des français! Pourquoi on conserverait encore quelque chose de cette « belgitude »??? En tout cas, dans mon esprit, c’est clair que si un jour on doit aller vers la France, je dirai un grand « OUI » mais pour devenir français à part entière, tout en restant wallon (avec des statuts propres à la région si c’est possible…) mais bien français. Et pas un « ancien belge » qui deviendrait un « demi-français » ou un « belgo-français » ou que sais je encore!!!!
Néanmoins, merci pour ce texte et je réfléchirai pour cette nouvelle année qui va commencer, à l’opportunité de peut-être vous rejoindre plus concrètement en participant à la cotisation annuelle…
En attendant, recevez mes meilleurs vœux pour cette année 2015.
SamuelB
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Cher Samuel B.,
Que les choses soient claires dans la mesure où, en quelques lignes, nous pouvons être clairs sans tomber dans le simplisme. Dans le projet d’intégration-autonomie, nous devenons des citoyens français à part entière et les fonctions régaliennes qui seront encore belges au moment de la rupture avec la Flandre deviendront françaises. Il en ira ainsi de l’armée pour ne citer qu’un exemple. Nos jeunes wallons attirés par les métiers des armes deviendront des militaires français. Admettons que les offres d’emploi seront tout autre pour eux que ce que leur offrira une armée bénéluxienne qui est en projet actuellement dans le cadre belge. Les Wallons, comme les Bretons, les Savoyards, les Alsaciens … voteront pour élire le Président de la République française et élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Nous ne serons ni des » demi-français », ni des « belgo-français ». Nous serons de nationalité française. Un Wallon pourra très bien être choisi par « son camp » pour être candidat à la présidence de la République.
Il en va tout autrement de l’identité de chaque citoyen qui relève d’un choix personnel. Allons-nous mettre l’arme sur la tempe d’un citoyen qui se sent avant tout citoyen du monde ? Notre identité peut être multiple et se décliner depuis le cercle familial jusqu’à celui de l’humanité. A titre personnel, je me sens d’identité française, liégeoise, wallonne, alésienne et cévenole, etc…Ce sont mes différentes identités qui tout au long de ma vie m’ont construit. Vous trouverez des Alsaciens, des Bretons, des Savoyards dont l’identité régionale est extrêmement forte, mais ils se retrouvent dans les Valeurs de la République française. Malraux n’a-t-il pas dit que la France n’était jamais aussi grande que lorsqu’elle était la France pour toute l’humanité ? Pourquoi n’accepterions-nous pas qu’un futur citoyen français de Wallonie se sente d’abord d’identité wallonne ou même belge ? Allons-nous couper des têtes ? Nous sommes au 21e siècle et devons combattre toute forme d’intégrisme qu’il soit identitaire, philosophique ou religieux. Ces paradigmes relèvent de la sphère privée et n’ont qu’un devoir envers la société dans laquelle ils se développent, celui du respect de l’autre.
Vous ai-je, en quelques lignes, un tant soit peu éclairé ?
Fraternellement,
Paul Durieux
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Tout à fait clair. Merci. Mais perso, si un jour je dois devenir français, les mots « Belgique » et « Belge » seront du passé, rayés de mon vocabulaire, aux oubliettes en quelque sorte! Où alors autant continuer la Belgique sans les flamands, sans la France et faire une sorte de « Belgique wallonne indépendante ». C’est ça que je voulais vous expliquer! Vous dites: « Pourquoi n’accepterions-nous pas qu’un futur citoyen français de Wallonie se sente d’abord d’identité wallonne ou même belge? ». Je suis d’accord avec cela jusqu’au terme « ou même belge »! Mais bon, si chacun, au fond de lui (dans son être intérieur), veut continuer à se sentir belge même en devenant français, libre à lui ou à elle (même si je ne suis pas d’accord avec l’idée). Quant à l’identité wallonne, bien entendu qu’elle restera forte et bien ancrée, faut même l’espérer. Mais actuellement, on peut se sentir pleinement wallon tout en étant belge et si un jour cela devait changer, on peut tout aussi bien continuer à se sentir pleinement wallon tout en étant français. Les Allemands de l’Est ne disent plus « je suis Est-allemand », ils disent « je suis allemand » (ils ont banni le mot « Est »), non??? Allez demander à un Croate, un Serbe, un Slovène, un Monténégrin, un Bosniaque ou autre Kosovar, s’ils se sentent encore yougoslaves (ou même s’ils s’utilisent encore le terme)!!! Je dis simplement qu’étant donné que la Wallonie ne sera, n’est pas et n’a jamais été une patrie, un pays, mais bien une Région et étant donné que pour la grosse majorité des wallons, leurs identité nationale est belge, pour que l’intégration à la France soit complète, sans regrets et pas trop « nostalgique », il faudra s’intégrer à la France avec un total désir de le faire en oubliant ce qu’on a été au niveau de la nation et on « zappant » presque le fait qu’on aie été belge « dans une autre vie »! Il faudra oublier la Belgique (ce sera la France), il faudra oublier la Brabançonne (ce sera la Marseillaise), il faudra oublier le Roi (ce sera un Président), etc…Sans ça, on s’intégrera jamais!!!
Maintenant et avec un peu plus de légèreté, nous n’oublierons pas, même « une fois » français, l’Orval, la Leffe ou la Chimay, n’est-ce pas!!! Parce que les français avec la bière, ce n’est pas tout à fait ça hein (à part Kronenbourg LOL). Bien que du côté de Targinghen (Côte d’Opale près de Wissant) je connais une ferme-brasserie où la bière est extra (http://www.2caps.fr/).
Bien à vous.
Samuel Balon
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Excellente reponse de notre vaillant Durieux. J’ose esperer que d’ici là le Peuple Français se sera eveille,et qu’il aura force ses dirigeants à ne plus servir l’Empire germano-américain, confortable pour eux seuls mais mortel pour le Peuple Français et la France .Un empire ca n’est guere gentil…
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