« LA PREMIERE » de la RTBF a interviewé Eric Fotorino lundi matin. Celui-ci s’est félicité du succès rencontré par « LE UN » en Wallonie et à Bruxelles. Nul doute que les lecteurs de notre site auront à cœur de goûter à cet hebdomadaire qui ne s’inscrit pas dans les « news », mais dans des articles qui se donnent le temps de la réflexion. Lisez l’information que nous donne ci-dessous notre ami Louis Nisse.
LE UN est un nouvel hebdomadaire français qui traite un thème unique par semaine. Ainsi, le n° de la semaine prochaine s’intitulera-t-il « Le Français a-t-il avalé sa langue ? », qui traitera du statut de la langue française.
Créé en avril 2014, LE UN compte déjà 20 000 lecteurs par semaine pour des textes d’écrivains, de poètes, de philosophes, d’anthropologues, d’historiens, d’artistes, de journalistes…
Éric FOTORINO est le fondateur de LE UN. C’est un esprit libre. Ancien rédacteur en chef du Monde, il a été renvoyé par une direction désormais entre les mains du grand capital, des limonadiers et autres bétonneurs.
« Le Monde a rejoint la cohorte de ces titres renommés dont le sort est désormais lié au capital et au bon vouloir des capitaines d’industrie ou de finance », écrit Eric Fotorino.
Pourquoi la France ne ferait-elle plus rêver ? Pensez-vous que les autres pays ou les autres états le fassent encore ? La musique aurait- elle disparu des vallées et des forêts d’Allemagne, la poésie aurait- elle abandonné les plaines enneigées de la Sainte – Russie ? L’Angleterre chante toujours les hymnes de son empire effacé mais que devient-elle aujourd’hui sinon une rue commerçante pour continentaux en mal de pullover.
Alors, la France fait-elle toujours rêver ? Mais bien évidemment, ses amis comme ses ennemis et ses envieux chagrins. Ce n’est pas une preuve, bien sûr, mais les émissions de Stéphane Bern ont un réel succès en Wallonie parce qu’elle font rêver les wallons à travers l’Histoire de France, à travers les Régions de France, à travers les Villages de France et j’en passe.
Oui, actuellement, le personnel politique français montre les mêmes fatigues et hésitations qu’ailleurs mais cela nous touche justement parce que nous aimons cette Patrie que des forces obscures nous empêchent de rejoindre depuis 1815. En contrepartie nous la rêvons plus grande et plus forte.
Pensez-vous qu’en 1795 lorsque les Liégeois votèrent leur union à la France qu’ils rabâchaient encore le sac de Dinant (1466) en présence de Louis XI ? Mais, non, l’ennemi c’était le bourguignon félon, le futur Charles le Téméraire, idole des « Belges ».
Non, nous rêvons toujours la France mais comme en temps de guerre nous n’osons pas le crier trop fort.
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