On a beau être une personnalité politique et ne pas craindre, à l’occasion, de plaider pour la réunion de la Wallonie à la France, il y a des moments où il vaut mieux parler d’autre chose. A l’approche des élections communales, par exemple, surtout quand on brigue un mayorat. Nous comprenons. Nous connaissons beaucoup de candidats francophiles et nous souhaitons leur élection, même si, dans leur campagne électorale, ils se gardent bien de parler de la France.
Nous savions, quand nous avons décidé d’envoyer un questionnaire aux candidats, que peu d’entre eux prendraient le temps d’y répondre, ou le risque d’y répondre. Il était clair, déjà, que plusieurs membres de l’AWF qui se présentent aux élections, ne le feraient pas au nom de leur engagement pour une Wallonie française. Le militantisme est souvent pluriel. Nous respectons leur choix. Si nous ne parlons pas d’eux sur ce site, c’est parce qu’ils nous l’ont demandé.
Le cas du RWF est bien sûr différent. Le choix de la France est sa raison d’être. Il n’y a pas d’incompatibilité entre le RWF et l’AWF, mais il y a la discipline de parti. Pour les candidats du RWF qui sont par ailleurs membres de l’AWF, la discrétion est aussi de mise. Il nous suffit, dès lors, de signaler que le RWF n’a déposé des listes que pour les élections provinciales.
Pour permettre à chacun de s’en faire une idée, voici l’ensemble du courrier que nous avons envoyé à un nombre important de candidats : ici.
Nous remercions tous les candidats qui, d’une manière ou d’une autre, ont réagi à ce courrier.