Des « histoires belges » qui ne nous font plus rire

Un parc économique brabançon pourrait ne pas ouvrir à cause d’une bretelle d’autoroute située en Flandre

 
La Région flamande refuse que la bretelle d'autoroute soit utilisée pour sortir du parc d'entreprises (illustration).
La Région flamande refuse que la bretelle d’autoroute soit utilisée pour sortir du parc d’entreprises (illustration). – © DR
François Louis sur le site de la RTBF

Une situation absurde

Les camions et les voitures peuvent utiliser la bretelle d’entrée pour pénétrer dans le nouveau parc économique, situé en Région wallonne. Mais les véhicules devraient faire un détour de plusieurs kilomètres à travers la campagne et le village d’Hélécine pour sortir du parc et retrouver l’autoroute E40.

« Nous nous heurtons à un refus de principe »

Le directeur général de l’Intercommunale économique du Brabant wallon, Baudouin le Hardy de Beaulieu, est perplexe. « Nous ne comprenons vraiment pas ! Il faut savoir que lorsqu’on parle de nouvelle bretelle, ce n’est pas vraiment le cas. Il s’agit d’une bretelle existante, déjà utilisée. Qui plus est par des poids lourds qui rentrent côté francophone, stationnent dans une aire de repos et ressortent côté flamand. Nous nous heurtons ici à un refus de principe.« 

La Région flamande paraît intraitable. Et voilà que la commune d’Hélécine, qui supporterait le poids du trafic ainsi dévié, menace de ne plus délivrer les permis d’urbanisme aux entreprises. Ce qui achèverait de bloquer le développement de ce nouveau parc économique, pourtant idéalement situé.

L’Intercommunale du Brabant wallon, qui gère le parc, sollicite l’intervention du gouvernement wallon pour faire plier la Région flamande.

Commentaire  : Merci à l’excellent journaliste qu’est François Louis de nous alerter de cette histoire invraisemblable.

Mais les « histoires belges » ne font plus rire  l’ A.W.F. quand il s’agit d’une véritable atteinte à l’économie wallonne, une véritable volonté de la Flandre d’empêcher la Wallonie de poursuivre un redressement économique et social déjà bien ardu sans que nos « compatriotes »(sic) flamands ne s’ingénient à venir y déposer des chausse-trappes .

Quand donc nos « responsables » politiques wallons vont-ils prendre le taureau par les cornes ? Quand vont-ils  décider à se montrer dignes, à se faire respecter ?

Et si le pouvoir politique wallon ne fait pas son job, il ne faut rien attendre du pouvoir fédéral flamando-belge, n’est-il pas du devoir du citoyen de se substituer à son incurie en rejoignant un mouvement citoyen pluraliste comme le nôtre. Le jour où nous serons des milliers à crier notre colère (pour l’instant, nous ne sommes que quelques centaines), je suis certain que le pouvoir politique ne  pourrait que réagir tout autrement qu’il ne le fait aujourd’hui.

Enfin, imagine-t-on un scénario semblable se produire en France entre Régions ? Poser le problème est y répondre !

Paul D., un citoyen wallon en colère

7 réflexions sur « Des « histoires belges » qui ne nous font plus rire »

  1. Que dire encore, en effet, si Charles le Petit n’est plus seulement pris en otage au 16, rue de la Loi, mais l’est aussi dans sa province, celle dont l’arrogant développement s’est construit sur l’expulsion des francophones de Leuven, dont les habitants se félicitent sans réaliser leur négationnisme historique aussi immoral que celui qui consiste à nier la perversité des chambres à gaz et où son lignage a fait son trou politique…
    Que dire encore quand notre avenir dépend de ces gens qui, en bons disciples de Machiavel, sans état d’âme aucun, ont sacrifié leur intelligence et l’intérêt de leurs compatriotes francophones à leur minable carriérisme?
    Qu’espérer encore du gouvernement wallon en cette matière? Il est lui-même l’otage de Charles le Petit!
    Qu’attendre encore d’un citoyen mal informé et désinformé confiné dans son isoloir?
    La colère, Paul, ne suffit plus quand le cocufiage est ainsi érigé en système de gouvernement.

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  2. La Flandre ennemi numèro un de la Wallonie. Rien de nouveau et
    les Wallons restent belgicains..Au lieu de geindre boiycottez
    les produits flamands abstenez vous de voyager en Vlaanderen
    Frappez la Flandre au portefeuille. Chez ces gens-là on compte
    comme le disait Brel.

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  3. C’était bien plus facile quand il n’y avait pas autant de région, nous sommes tous Belge. Alors pourquoi plusieurs réglementation et en plus ça nous coûte très cher tous ces politicard.

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  4. Mais, bien évidemment, les « histoires belges » ne font plus rire personne lorsqu’il s’agit d’un énième torpillage de l’économie wallonne par nos « très chers compatriotes de Flandre ».
    Question lancinante : « Quand donc nos « responsables » politiques wallons vont-ils prendre le taureau par les cornes ? Quand vont-ils décider à se montrer dignes, à se faire respecter ? »
    Il ne s’agit plus ici du mythique peuple belge mais de leur peuple de Wallonie ! Et reporter le dossier à l’appréciation du « Fédéral » n’est jamais qu’un tour de passe-passe, une fourberie « parce qu’il n’y a plus rien à attendre du pouvoir fédéral flamando-belge depuis bien des lustres. »
    Il est tout de même étrange que le discours des politiques de Wallonie contient toujours un appel aux Wallons à s’engager en politique au nom de la démocratie en danger.
    Bizarre pour des gens qui font partie d’un gouvernement régional qui subit d’années en années les avanies du royaume de Belgique, de la Flandre, sans oublier la critique et parfois la fronde des électeurs.
    Ces Messieurs ne voient-ils donc pas que bien des Wallons sont déjà entrés en politique depuis longtemps contre leur dénaturation en tant que peuple ?
    En fait, l’enjeu pour ce petit monde, recroquevillé sur lui-même, est de se concilier les Wallons tout en neutralisant leurs convictions et leurs valeurs qui feraient leur force. Tout comme, de génération en génération, les opportunistes wallons du parlement de la rue de la Loi soumis à la Belgique se reproduisent de pères en fils en députés et sénateurs.
    C’est un piège dans lequel tous les partis politiques de Wallonie sont tombés. La capacité de digestion du système belge est énorme et il n’existe aucun parti politique wallons capable d’y résister. Pour survivre, il n’existe que deux solutions : la révolte libératrice, séparatrice, ou le rôle de simple caution au Parlement de la rue de la Loi.
    Le drame pour le peuple de Wallonie tient au fait qu’un homme politique wallon ne peut exprimer ses vraies convictions qu’une fois qu’il n’a plus rien à perdre, autrement dit, une fois qu’il a pris sa retraite.
    L’AWF appelle aujourd’hui au retour à la France et elle a raison. Les combats de Jules Destrée, de la Wallonie Libre et du RWF ont été utiles à la patrie wallonne mais ils ne purent hélas « changer les choses de l’intérieur ».
    Globalement le peuple de Wallonie, tétanisé par la peur de perdre le peu qui lui reste et dérouté à chaque fois de la voie de l’émancipation par ses élus et ses syndicats , ne suit pas.
    En réalité, aujourd’hui, appeler un Wallon à « entrer en politique », signifierait, comme en Catalogne, en Tchécoslovaquie ou en Irlande, sortir de toute urgence de la nasse belge. Malheureusement, une fois embrigadé dans un parti, il lui faut donner des gages pour survivre, taire ses convictions pour assurer sa réélection.
    La politique est, dit-on, l’art du possible et du compromis mais les Wallons doivent enfin savoir dire « Stop ! C’en est fini ! ». Ils ne peuvent plus adhérer sans réserve à un pouvoir belge qui, substituant la volonté générale du royaume de Belgique, de la Flandre et de Bruxelles au bien commun wallon, s’arroge le droit de définir le bien et le mal ; légifère en son nom, au nom du Bénélux et de l’Union européenne sur le droit d’organiser son économie et sa culture, bref sa VIE.
    Pour ne pas se renier, les Wallons entrant en politique doivent se détourner de la culture du pouvoir opportuniste et alimentaire pour entrer dans celle du contre-pouvoir libérateur et rejoindre l’AWF de toute urgence !

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  5. Une autre blague belge récurrente !

    La SNCB annonce sur son site internet que des trains supplémentaires circuleront vers la Côte ce weekend (21 et 22 avril 2018) en raison du beau temps. (Newsletter info RTBF 21/04/18))
    « Ces trains viennent renforcer l’offre habituelle, peut-on lire sur le site la SNCB. Ils vous permettent d’éviter la grande cohue et les files vers la Côte Belge ».

    Pourquoi jamais vers l’Ardenne, le sud-namurois, la Botte du Hainaut et la région des Lacs ? Renforcer l’offre vers ces destinations en augmenterait l’attrait touristique . Qu’en pensent les ministres wallons du tourisme, de commerce et de la mobilité ?

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  6. D’accord a 100 pc avec Valmy. Mais que d’obstacles á vaincre
    non seulement au sein du Belgistan qu’au sein de cette europe
    qui s’oppose(voir la Catalogne et le Pays basque) aub droit
    des peuples à s’autodéterminer, Et il y a des prisonniers politiques
    en Espagne une honte

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  7. On a déjà été la risée de l’opinion publique internationale en ce qui concerne la construction d’un stade dit « national », qui ne s’est, finalement pas fait, pour la simple raison qu’il devait être construit sur la commune flamande de Grimbergen qui a tout fait pour que ça ne se réalise pas!!! Tous les ans depuis quelques années, dès qu’un club de foot flamand (cette fois c’est Malines, hier c’était St-Trond, etc…) est relégué sur le terrain, hop, il interpelle le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) pour essayer de se sauver sur « tapis vert » et à chaque fois, c’est en attaquant le club de Mouscron sur sa licence! Et il y en a marre!!!!!!!! Bruno Venanzi (président du Standard de Liège dont je suis fervent supporter) ne siège même pas au Conseil d’Administration de la Proleague! Trouvez ça normal pour le plus grand club wallon! Qu’ils fassent un championnat flamand alors et qu’on en parle plus! Le Standard, Charleroi, Mouscron et Eupen, iront jouer dans les championnats de Ligue 1 ou L2, ainsi, ça sera déjà un rapprochement avec la France… (à moins que la Communauté germanophone, en ce qui concerne Eupen, se tourne vers l’Allemagne…).
    Non, moi non plus, toutes ces histoires ne me font plus rire!!!!!!!!!!

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