Eux… et nous ?

Par Jean-Luc Lefèvre

Eux et nous ? Eternelle question qui fonde le vivre-ensemble, qui justifie aussi l’engagement politique de chacune et de chacun.  Aujourd’hui en Belgique, comme ailleurs, et donc aussi en ces terres romanes depuis trop longtemps confrontées à une Flandre arrogante hier cornaquée par le C.V.P. et, plus récemment, par la N-V.A.

La N-V.A. et nous ? Nous avons choisi de militer, parmi d’autres possibles, en faveur d’une improbable Alliance Wallonie-France ; nous savons aussi cette nouvelle alliance subordonnée à la disparition des scories de la Belgique dont la fin programmée est inscrite en lettres d’or dans les statuts du parti nationaliste flamand.

Cette convergence d’intérêts suffit-elle à justifier une quelconque bienveillance à l’égard de nos ministres fédéraux N-V.A. investis de compétences régaliennes exorbitantes grâce au seul parti francophone de l’attelage gouvernemental qui n’avait pas imaginé en 2014 l’impact qui serait le leur après les attentats terroristes, après la crise migratoire et à l’heure d’enfin construire une Europe de la défense ?

Je ne le crois pas. Bien au contraire.

D’abord pour des raisons morales, même si, après l’Affaire Publifin, d’aucuns prétendent accréditer l’idée que ce qui n’est pas interdit est légal.

Je ne puis être bienveillant à l’égard de la N-V.A. parce que je refuse d’apporter une quelconque caution à son entreprise concertée de démolition, et donc d’appauvrissement, de la Wallonie. La désertification du territoire en termes de services publics, la déshérence des soins de santé de proximité, la délocalisation des centres décisionnels… en sont autant d’indicateurs. Tous ont sans doute reçu, à un moment ou à un autre, l’approbation tacite des élites francophones, mais cela n’excuse rien : l’impuissance, réelle ou non, des comparses devenus larrons et… marrons, et moins encore leur aveuglement, n’exonèrent jamais les commanditaires !

Je ne puis être bienveillant à l’égard de la N-V.A. parce que je refuse d’apporter une quelconque caution à ses provocations, aux antipodes de la paix sociale dans le pays, tant vis-à-vis des francophones, tous mauvais gestionnaires et fainéants, que des populations venues d’ailleurs pour fuir guerres et misères, ni cautionner ses contradictions performatives (dénoncer les avocats procéduriers quand on s’épuise à épuiser toutes les procédures judiciaires), et son mépris pour les valeurs qui constituent le socle de notre démocratie comme le respect du droit des minorités.

Mais aussi pour de raisons politiques.

Témoigner d’une quelconque bienveillance à l’égard de la N-V.A., c’est aussi, qu’on le veuille ou non, parier sur notre avenir à tous, et donc aussi parier, comme Pascal, sur les ambiguïtés du possible tel qu’actuellement imaginé par la N-V.A. : le divorce pur et dur, un nouveau Brexit, par fidélité au principe de plaisir, ou, plus prosaïquement, plus réalistement, le… confédéralisme ? Quel confédéralisme, d’ailleurs ? Combien de partenaires ? Connaît-on même les réponses à ces questions au sein même de la N-VA ?

Il faut admettre que les amis catalans de la N-VA font preuve d’une tout autre détermination et d’une tout autre transparence d’intentions quand ils aspirent à couper, définitivement et irrémédiablement, le cordon ombilical avec l’état espagnol et donc aussi à renoncer, à la fois, à subsidier et à sucer les autres régions du pays. Pas de schizophrénie à Barcelone !

Une chose me paraît sûre. Parier sur la N-V.A. sous prétexte d’ainsi préparer une nouvelle alliance Wallonie – France est aussi dangereux qu’illusoire.

Dangereux parce que cette stratégie conduira inévitablement, au même titre que la frilosité de nos élites, à l’affaiblissement des francophones quand ils auront été amenés à négocier, que ce soit avec la Flandre – une 7e réforme de l’état -, ou que ce soit avec la France, quand la mariée aura trop vieilli pour encore aguicher outre-Quiévrain. Car de troisième voie, il n’en existe pas!

Cette stratégie sera-t-elle la nôtre ?

Puissions-nous, en 2018, à la veille d’échéances électorales très importantes, éviter le piège dans lequel sont tombées nos élites politiques, culturelles et sportives, celui du non-dit qui fonde leur survie et que nous dénonçons légitimement !

Car le non-dit sera toujours, pour tous les citoyens francophones, une sorte de grande parade dont ils sortiront cocus.

11 réflexions sur « Eux… et nous ? »

  1. Monsieur Lefèvre, voilà un bien beau plaidoyer mais au cours des siècles les Flamands n’ont jamais cherché querelle aux Wallons. Seuls les Brabançons menèrent la guerre aux Liégeois afin de s’ouvrir une route vers Cologne.
    L’arrogance flamande naquit avec l’Etat belge par les manigances des fransquillons de Gand, d’Anvers et de Bruxelles. Navré !
    La NVA n’est qu’une adolescente au milieu des vieux barbons CD&V, SP.A et VLD. Elle n’est jamais que l’enfant de la Volksunie et la petite-fille du VNV. Tous « belgicides ».
    D’ailleurs, pourquoi ne pas se réjouir de l’existence d’un parti de Flandre dont les statuts programment la fin de la Belgique ?
    Qui a marqué de la bienveillance à l’égard des ministres fédéraux N-V.A., investis de compétences régaliennes exorbitantes ? Le MR. Parce que les autres partis wallons, jouèrent l’hypocrisie de refuser la NVA afin d’espérer faire monter au gouvernement leurs complices « traditionnels ».
    Pourtant, un vrai front du refus wallon aurait pu déclencher une procédure en divorce. Mais, non, horreur, pas çà !
    La « démolition, et donc l’appauvrissement, de la Wallonie. La désertification du territoire en termes de services publics, la déshérence des soins de santé de proximité, la délocalisation des centres décisionnels » ne sont pas l’œuvre unique de la NVA. Certes, elle soutient la finalisation d’une œuvre qui débuta réellement après 1945 sous la houlette de la Société Générale, des banquiers de la place de Bruxelles et des financiers institutionnels bien belges, sans oublier le monde syndical… et politique du nord et du sud. Tous complices !
    Les provocations de la NVA, et le suivisme des autres partis de Flandre, aux antipodes de la paix sociale dans le pays et son mépris pour les valeurs qui constituent le socle de notre démocratie comme le respect du droit des minorités, ne concernent les Wallons que parce qu’ils le veulent bien. Encore une raison de divorcer qu’ils laissent échapper.
    Bien évidemment parier sur notre avenir à tous, sur les ambiguïtés du possible imaginé par la N-V.A., ne mène à rien sauf si les élus wallons démocratiquement élevés aux responsabilités suprêmes se mettent autour de la table pour réellement divorcer car le confédéralisme offert par la Flandre n’est qu’un attrape nigauds. Et les politiques wallons adorent tenir ce rôle d’innocents ! Est-ce la faute de la NVA ?
    A la fin, il faut savoir ce que l’on veut.

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  2. Cher Valmy,

    Que vous le vouliez ou non, votre perception ne diffère pas de la mienne. Ni à propos de la N-VA, « adolescente au milieu des barbons » (je parle aussi du C.V.P.), ni à propos de la bienveillance du M.R. (je parle aussi de ces attributions régaliennes exorbitantes concédées à la N-VA), ni à propos de la bienveillance et du suivisme des wallons, de tous le Wallons (je parle aussi de leur impuissance feinte ou réelle, voire de ou leur aveuglement), ni à propos de ce confédéralisme attrape-nigauds dont on ne sait rien, sinon les incohérence septentrionales… Quant à prétendre que les Flamands n’ont jamais cherché querelle au Wallons dans l’histoire avant le XIXe siècle, le siècle où TOUS les nationalismes puisent leurs racines, je serais étonné que cet argument puisse encore convaincre au XXIe siècle: de cette maladie honteuse, tous les états étaient lors frappés.
    « Savoir ce que l’on veut »? D’accord! Pour ma part, je souhaite que les Wallons cessent de se déchirer, de s’entre-accuser, au plus grand plaisir de Mère Flandre. Le combat et ailleurs qu’entre eux. Tant pis si mes propos, qui ne visent à culpabiliser personne – parce que nous n’avons rien à y gagner – vous chiffonnent car ils mettent le doigt sur les facteurs de réussite de la stratégie de la N=VA.
    A la fin, une seul chose compte: l’union des francophones.

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  3. ENFIN ! L’ orgueil de la Belgique se prend une paire de baffes.

    Le football ne m’intéresse pas particulièrement mais il était temps que le crapaud cesse de se prendre pour un bœuf. Un jour, peut-être, finira-t-il par comprendre qu’il n’est qu’un spectre.

    « La décision vient de tomber: Wembley remplace Bruxelles pour l’accueil des matchs de l’Euro 2020. Bruxelles ne recevra donc pas de match pour l’Euro 2020. La décision prise par l’UEFA a été unanime. Plus d’informations à venir. » (lire RTBF du 7/12/2017)

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    1. Je partage votre opinion (me remémorant aussi Baudelaire et sa Belgique « toute pleine appas », qui dort) , mais ne vois pas le lien avec nos précédents échanges. Pas davantage de répliques à mes propos qu’il me plaît de compléter ici.
      Sachant la dangerosité de tous les nationalismes, qu’ils soient belge, flamand, catalan… ( 20 000 victimes civiles et militaires, tués, disparus et gravement mutilés PAR JOUR entre 1914 et 1918), j’ai la conviction qu’on peut militer en faveur de l’Alliance Wallonie-France sans être nationaliste. Nul besoin donc de la N-VA pour me convaincre!

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  4. Bonjour, puis-je me permettre de réagir ?.
    Si je ne me trompe pas, . Avant que la Belgique (pays qui n’est pas une nation) a vu le jour vers 1830, la wallonise actuelle était déjà française en 1792. La Belgique est un pays région où certains Flamands ne sont jamais entendus avec certains francophones de Belgique. La Belgique de papa , c’est terminé depuis longtemps, nous sommes au 21ème siècle et ce siècle verra une nouvelle région française. Pourquoi ? Il est totalement normal que la flandre actuelle demande plus d’autonomie, voir la création d’un état… ils sont majoritaire, vous avez qu’à regarder les partis politiques. les temps changent et l’histoire aussi. Ce pays ne fêtera jamais deux siècles. Ceux qui voteront ( au moment venu) une wallonie seule ou avec Bruxelles se trompe lourdement où sont-t-ils aveugle ou dans un déni aveugle.
    Connaissez-vous des pays qui ont dans chaque région son parlement ? À ma connaissance, je ne pense pas ! Pourquoi ce “pays”à trois parlements posez-vous la question ? Pour moi c’est clair…la Belgique est déjà confédérée depuis longtemps et vous vivez la fin de celle-ci.
    Bonne soirée à tous

    Un français

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    1. Messieurs Lefevre et Christian, je vais donc tenter de vous répondre.
      Le nationalisme de Renan n’a jamais déclenché de guerre.
      Le malheur veut que le terme de « nationalisme » peut signifier le meilleur et le pire selon la vison idéologique du contradicteur.
      Louis le quatorzième aurait pu proclamer  » Vous n’aurez pas la Lorraine et l’Alsace » et pourtant aucun historien ne le traita de nationaliste.
      Mais 40/45 a vu l’usage de moyens de diffusions, que n’auraient pas refuser Jules César, Napoléon ou Robert Jenkinson, qui permettaient de flatter toutes les couches sociales d’une population aux quatre coins d’un pays et au-delà des frontières.
      Imaginez Vercingétorix possédant les moyens techniques qu’utilisa Hitler, il aurait aussi été traité de nationaliste.
      Donc il ne s’agit pas de flatter la NVA, locomotive actuelle d’un convoi de « nationalistes hypocrites » que l’on pourrait plutôt cataloguer de « rebelles séculaires hésitants » qui manœuvrent pour des raisons d’affirmation existentielle face à l’extérieur et de revanche historico-sociales à l’intérieur.
      Evidemment, la Belgique est confédérée depuis toujours (elle n’a en réalité jamais quitté la construction provinciale de l’Ancien Régime) mais, là, le NATIONALISME BELGE ( idéologie artificielle créée de toutes pièces par des intellectuels au service de la monarchie installée par la Grande-Bretagne) a tout mis en œuvre pour édifier une Histoire unitariste bidon remontant aux dinosaures.
      Malheureusement, pour nous, les nationalistes belges profitèrent de la construction administrative, juridique et institutionnelle napoléonienne. Les Liégeois n’ont jamais été « belges », ce sont des citoyens français, anciens principautaires, arrachés à la France et amalgamés aux anciens territoires des Pays-Bas autrichiens.
      Si Napoléon avait écouté ses préfets et s’il s’était inspiré d’Henri IV, de Richelieu et de Mazarin, il aurait déjà respecté l’existence de la « frontière linguistique », établie administrativement sous Philippe II d’Espagne.
      Ainsi, sous un règne qu’il pensait infini, il créa les prémices de la question du Brabant wallon, de BHV et des communes à facilités de Mouscron à Fourons…
      Le problème actuel est de faire comprendre aux Wallons (essentiellement), aux Flamands et aux Bruxellois que le « belge » n’a jamais existé ( malgré la Lettre au Roi de Jules Destrée -1912-), qu’il s’agit d’une notion virtuelle et que le royaume de Belgique relève d’une aliénation psychique comme on peut l’observer chez les populations anciennement colonisées. Hélas, guérir des problèmes psychiques prennent du temps et laissent toujours des traces profondes. Nous avons du pain sur la planche!

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      1. Tous les nationalismes, quels qu’ils soient, sont artificiels dès lors qu’ils ont servi (ou servent) à justifier une construction institutionnelle à rebrousse=poil des structures d’ancien régime, des poids et mesures toujours circonscrits à une micro=province, voire une ville. Que le nationalisme, en termes moraux, puisse déboucher sur « le meilleur ou le pire », en fonction du regard de son contradicteur me paraît être une conception très irénique de cette idéologie. Toujours, en Europe, et cela seul devrait nous concerner, les nationalismes ont conduit au pire.

        Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, dans sa longue interview publiée par La Libre des samedi et dimanche 9 et 10 décembre, Alain Duhamel, politologue français, qualifiait le nationalisme de « régression intellectuelle » et affirmait que « Le nationalistes sont de gens malheureux, enrégimentés par des gens bornés ».

        Aucun jésuitisme intellectuel ne me convaincra qu’il puisse exister de bons nationalisme. Il faudrait d’abord d’expliquer les critères de discrimination.

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      2. Cher Valmy,
        J’ai lu votre réponse, je suis d’accord avec vous.
        Je ne parle pas pour moi, mais pour vous tous qui animé se blog.
        Qu’attendez-vous pour vous manifester comme font les catalans ? que d’énergie gaspillé…bien entendu un blog est une ouverture, une vitrine, mais de temps à autre ne pensez-vous pas réveiller la conscience des gens en wallonnie, les rares fois que j’y vais, je ne vois rien…
        Est ce que les gens ont peur ou ils se complaisent ou sont t-il dans le déni ou aveugle ? Quoi qu’il en soi…je suis loin de refaire le monde, qui vivre verra. Mon opinion: un pays artificiel meur un jour ou l’autre. Bonne fin d’année à tous

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  5. Trop beau pour ne pas le publier. Voilà la RTBF qui commence à percevoir le ravin au bout du chemin…

    Philippe Walkowiak
    Publié à 13h11
    La victoire a cent pères mais la défaite est orpheline. (J.F. Kennedy)
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    Ils sont nombreux aujourd’hui ceux qui fustigent la manière dont le dossier du stade national a été mené… mais finalement ne sont-ce pas les mêmes qui se seraient bousculés pour être sur la photo le jour de l’inauguration, si elle avait eu lieu, tout en soutenant que finalement tout cela, c’est un peu grâce à eux??!
    L’indécence des uns n’a finalement d’équivalent que dans l’inconséquence des autres.
    Le fédéral au balcon
    Le gouvernement bruxellois est parti seul, bille en tête, en 2013. A la ville de Bruxelles, le tandem Mayeur-Courtois embraie et le gouvernement fédéral de l’époque (Di Rupo-Reynders) lui apporte un soutien poli. Le projet est censé être financé totalement par le privé, il ne doit rien coûter aux contribuables entend-on à l’époque. Le 11 septembre 2013, les gouvernements fédéral, flamand et bruxellois souscrivent au dépôt d’une lettre d’intention par l’Union belge auprès des instances sportives européennes, ouvrant la voie à une candidature de la Belgique à la co-organisation de l’Euro 2020 et à la construction d’un nouveau stade sur le parking C du Heysel. Autrement dit, PS, MR, cdH, Open VLD, N-VA, etc. portent l’initiative.
    Pourtant, l’affaire est mal emmanchée (stade « national » sur le sol flamand construit par des Bruxellois) mais les initiateurs, tous partis confondus, se veulent rassurants.
    Au gré de la complexification du dossier, des changements de majorité et de la mauvaise volonté de la Flandre N-VA, le gouvernement fédéral a préféré regarder ailleurs, oubliant l’engagement initial.
    Se racheter une conduite
    Didier Reynders oublie à présent qu’il faisait partie du gouvernement fédéral qui a soutenu le projet pour ne charger que le seul exécutif bruxellois, Charles Michel semble découvrir qu’Alain Courtois est membre du MR et Alexander De Croo aurait souhaité que le dossier soit géré au niveau fédéral, un niveau fédéral où son parti est présent depuis 18 ans et sur un projet où un ministre de son parti (Guy Van Hengel) a été une des chevilles ouvrières!!
    Le PS bruxellois semble lui, surpris, de sa propre naïveté.
    L’alliance avec la N-VA ne peut tout expliquer et ce dossier de stade en rappelle d’autres. La construction du RER ou le survol de Bruxelles présentent les mêmes symptômes: une Flandre qui dispose d’une vision claire de ses objectifs, une classe politique francophone pusillanime, des intérêts particuliers ou des concessions francophones supposées au nom de l’unité du pays.
    On le sait, souvent, ce que les Francophones obtiennent n’est pas mis en œuvre: comme la ratification par la Flandre de la convention-cadre sur la protection des minorités censée intervenir après la 5ème réforme de l’Etat ou la mise en place d’une Communauté Métropolitaine autour de Bruxelles, après la scission de BHV.
    Le résultat est connu: à la fin, c’est la Flandre qui gagne… les nuisances sonores pour les Bruxellois, les retombées économiques pour la Flandre, un RER qui roule au nord, en carafe au sud, et désormais un stade qui restera assez sûrement dans les cartons.
    Ces dossiers en disent long sur l’état de la Belgique en 2017…

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    1. Et dire qu’ils osent encore appeler cette institution « L’Union belge »!!! Y a plus d’union depuis déjà un bon moment dans ce semblant de pays!!! Et notamment dans le sport où pratiquement toutes les fédérations sont déjà régionalisées! A partir de la Division 2 amateur, c’est déjà francophones d’un côté et néerlandophones de l’autre! A quand la suite??? Alors que des clubs comme le Standard, Charleroi ou Mouscron, seraient aussi bien, si pas mieux à jouer en L1 ou L2 française… et je parle même pas d’un Eden Hazard ou d’un Marouane Fellaini au sein de l’équipe de France…

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