Par Jean-Luc Lefèvre
Une fois de plus, Francken témoigne d’une imagination délirante.
Parce qu’il espère qu’une police spéciale, labellisée « étrangers », osera se frotter à des émeutiers, ce que la police ordinaire n’ose plus, parfois ? Parce qu’il croit que cette police sera capable d’un tri sélectif de nature à séparer le bon grain (des extrêmes gauche et droite) du mauvais (basané), parce qu’il s’aventure, dans le cadre d’un régime démocratique, sur les pas d’un étrange (pour un nationaliste N-VA) communautarisme : demain, une police des mœurs pour sanctionner, comme en Iran, les agressions sexuelles en rue, demain, une police consacrée aux dégradations syndicales sur la voie publique, demain une police chargée de réprimer les nuisances sonores des plus jeunes pour garantir la sérénité vespérale des aînés…? Demain, peut-être, pour mieux spécialiser les forces de l’ordre, des « bataillons de la mort », des « sections spéciales », comme en Argentine ou dans la Grèce des colonels ?
Au secours ! Ce bonhomme est vraiment dérangé !
Ce ministre est l`allié privilégié du MR. Mais il a une grande qualité
il est farouchement indépendantiste un allié olbjectif des Wallingants
si peu nombreux á s’exprimer aujourd’hui. Le peuple wallon ou
ce qu’il en reste savoure sa soumission en Belgie
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Monsieur Lefèvre, celui qui délire dans cet article, c’est vous. Theo Francken ne fonctionne heureusement pas à l’idéologie bien-pensante comme vous, mais à la différence des gauchistes islamophiles, il est orienté résultats. Et pas mal d’électeurs aussi, d’ailleurs, surtout en Flandre. En Wallonie, on a « Raoul » et une fuite prévisible des entreprises et des capitaux face justement à l’idéologie naviguant quelque part entre le Vénézuela et la Corée du Nord.
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Vous ne faites pas dans la nuance, M. Vaessen. A tout confondre, Wallonie et Corée du Nord, démocrate et Raoul, vous n’êtes pas crédible. La raison, le bon sens méritent mieux car vous, au moins, vous bénéficiez d’une totale liberté d’expression,!
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A tout confondre, M. Vaessen, Wallonie et Corée du Nord, Raoul et un démocrate, vous n’êtes pas crédible: vous bénéficiez même, chez nous, de la liberté d’expression. Le savez-vous?
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Théo Francken donne effectivement l’image d’un ministre répressif. Toutefois, il ne fait que réagir (comme bien d’autres personnes, mais en silence) à l’évolution de masses de plus en plus agressives, irrespectueuses, débridées, inciviques, irrationnelles, etc.). Pourtant, il n’exagère pas outre mesure. Au dix-neuvième siècle, les autorités faisaient titrer le canon dans les villes. Au vingtième siècle, les autorités utilisaient l’armée, unités de cavalerie ou d’infanterie, qui nettoyaient, littéralement, les rues de toutes manifestations. Aujourd’hui, seule la police intervient et emploie la matraque, le gaz lacrymogène et les autos-pompes. Après chaque manifestation destructrice de mobiliers urbains ou de biens privés, la presse, les pseudo-associations humanitaires (payées grassement avec l’argent des impôts), les syndiquas en touts genres s’attaquent d’office aux forces de l’ordre. La qualification « ordre » ayant perdu d’ailleurs pratiquement toute valeur ! Vous énumérez : » demain, police des mœurs, police consacrée aux dégradations syndicales, police réprimant les nuisances sonores,« bataillons de la mort », « sections spéciales » ? C’est possible et probable. Pourquoi ? pour la simple raison que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle du voisin. Pour la simple raison que l’irrespect, l’incivisme, le déni des lois et règlements, les incivilités envahissantes, deviennent incontrôlables par l’autorité par manque de moyens humains et matériels et, malheureusement, par opportunisme électoral. Un exemple à ne pas tronquer: la création de S.A. dans l’Allemagne des années 1918 à 1939 relève de la création des Freikorps en lutte principalement contre les gardes rouges spartakistes. Oublier ce détail ne légitime pas l’usage politique odieux de leur utilisation dès les années trente mais recadre les faits. Quant la démocratie s’affaiblit dangereusement au nom des « droits individuels » spécieux, alors, apparaissent les matraques et les lois d’exceptions ! C’est vieux comme le Monde ! Pour terminer, le début de cette glissade vertigineuse prit son départ vers 1968 quand il fut de très bon ton de railler les simples marques de politesse. Francken est moins dérangé que ceux qu’il souhaite mettre au pas !
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Navré, il faut lire « tirer le canon » ! Cela écrit, trouvez-vous que le sujet traite de la Wallonie et de sa liberté à recouvrer ?
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Très navré, pourquoi avoir tronqué l’écriture de syndicats ? Sans réponse!
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Tout cela est très vrai, Valmy, mais renvoie à autre chose que la seule répression. Ces dérives, dont le causes profondes n’ont jamais été étudiées, ne peuvent trouver d’antidote que par et dans l’école. Car c’est de pédagogie dont nous avons besoin: comme disait M. Serres, comment inculquer à nos enfants les valeurs, les normes, les réalisations de la société dans laquelle ils étaient entrés par hasard? Faute de se poser la question – par peur de déplaire aux parents, de contester les media, d’affronter les communautarismes…,- on ne peut que constater les dégâts du politiquement correct qui a tout banalisé, le vrai et le faux, le beau et le laid, le juste et l’injuste. Francken fait partie de ces dérangés car il est incapable d’analyser la situation de manière rationnelle, se cantonnant à l’émotionnel populiste. Il est dans le vent de l’opinion publique, comme une feuille morte l’est dans celui de l’hiver.
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Tout à fait d’accord mais l’émotionnel dans la population vient d’une perception réelle, sur un long terme, d’un sentiment d’abandon de la part du monde politique et gouvernemental. Dans toute l’Europe occidentale, les peuples distinguent parfaitement la différence entre la nécessité d’une immigration mesurée et planifiée par rapport à une invasion, sans uniforme, de notre continent. Trois exemples proches de chez nous: Madame Merkel doit faire face à de sérieux « soucis »; les territoires perdus de la République française s’étendent comme des « bleds » et des îles grecques deviennent des camps de rétention . Lorsque des communes se transforment progressivement en ghettos et que les autochtones subissent un bouleversement, plus que visible, de leur environnement habituel dont les causes ne sont que des raisons purement d’opportunisme idéologique des politiques ( nationaux et « européens ») et d’hypocrisie patronale, il ne faut pas s’étonner que ces personnes fragilisées et perdues se sentent attirées par le chant sécuritaire de sirènes soucieuses d’augmenter leur potentiel électoral. C’est d’ailleurs le jeu de la démocratie.
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