Coopération linguistique

La Belgique est traversée par une frontière linguistique et on sait combien celle-ci détermine la vie politique du pays. L’évolution centrifuge de celui-ci est néanmoins compensée par un discours rassurant. Des liens sont non seulement maintenus mais développés, dit-on. La coopération : voilà le mot qui sauve. Ce serait bien sûr une bêtise de ne pas tirer profit de la diversité linguistique : un prof flamand pour enseigner le néerlandais aux francophones et un prof wallon ou bruxellois pour enseigner le français aux Flamands. Mais il ne suffit pas de signer des accords de coopération car, si les choses bougent en Belgique, ce n’est pas vraiment dans ce sens-là.

L’information suivante a été publiée hier sur le site du journal Le Soir.

En 2015, la Communauté française, la Flandre et la Communauté germanophone concluaient un accord pour faciliter l’immersion linguistique dans les écoles. Près de deux ans plus tard, force est de constater qu’il s’agit d’un fiasco total.

Cet accord de coopération visait à encourager l’échange de professeurs entre Communautés. Mais depuis 2015, pas un seul enseignant francophone n’a traversé la frontière linguistique pour donner des cours en immersion dans une école flamande.

Le fait est que les établissements flamands, quand ils sont en immersion, préfèrent enseigner l’anglais au français.

Et le texte, en soi, favorisait davantage l’échange de la Flandre vers la Communauté française, puisqu’il permet au prof de conserver le salaire de sa Région d’origine. Un avantage pour les Flamands venant travailler chez nous, car la différence de traitement est d’environ 10 %.

Mais du côté des néerlandophones, seuls deux profs ont profité de l’opportunité.

4 réflexions sur « Coopération linguistique »

  1. L’article du journal Le Soir relève du non événement. Il ne s’agit que d’une éternelle pleurnicherie de belgicains « francophones » qui prennent pour textes sacrés les écrits tronqués de Godefroid Kurth et d’Henri Pirenne; écrits qu’ils ont sans doute trouvés dans Wikipédia…
    Ces pleurnicheurs sont dangereux car ils servent délibérément de cinquième colonne à la mouvance bénéluxienne et coloniale flamande du CD&V, du VLD et de la FEB.
    En fait, il s’agit toujours d’une lutte contre la France. Il faut empêcher à tout prix que la Wallonie retourne vers son berceau naturel. Il ne faut pas perdre de vue que l’Hexagone, fixé par Ernest Renan, ne date que du 19e siècle. Louis XI (15e), Henri IV (16e/17e) et Richelieu (17e) savaient pertinemment bien que toutes les terres wallonnes, et seulement les terres wallonnes, appartenaient au Royaume de France. Mais les présidents issus de l’ENA l’apprennent-ils encore ? De toute manière, la solution finale la plus simple, au vu de l’actuel réveil des nations européennes, est de réintégrer les Flamands et Bruxelles dans les Pays-Bas ( le confédéralisme peuvent les y aider comme en Suisse ) et de rattacher les provinces wallonnes à la France (les différentes méthodes peuvent se lire sur le site de l’AWF). François Perin l’a martelé suffisamment: « le mal belge est incurable » !
    Pour le reste, les Wallons, qui en ont besoin professionnellement, apprennent et pratiquent n’importe quelle langue étrangère. Quant aux autres, que les Belgicains leur f… la paix !

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  2. D’abord, laissez-moi vous souhaiter, à tous, responsables, dirigeants, intervenants et amoureux de la France, à tout le p’tit monde du réunionisme, une bonne année 2017!!!

    Pour le sujet de l’article, ici, en Luxembourg, région d’Arlon-Athus-Virton, beaucoup sont frontaliers et travaillent en tant que tels au Grand-Duché du Luxembourg. J’y ai moi-même travaillé pendant presque une quinzaine d’années.
    De ce fait, la plupart des élèves choisissent d’abord l’anglais comme 2ème langue, puis l’allemand, voir le luxembourgeois. Le néerlandais ne vient qu’après…Sauf pour ceux, par exemple, qui veulent se diriger plus vers Bruxelles pour y travailler, alors le néerlandais vient après l’anglais.

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  3. Cela demontre parfaitement que la Belgique devenue Belgie est
    un non pays. En 1912 dèjá Jules Destrèe avait vu juste Il n’y a
    pas de Belges. On comprend que le Belgicain de Mons n’ait
    pas celébré le centenaire de la lettre de Destrèe

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  4. Noël, Noël, « Pauline, 16 ans, a mis au point une méthode UNIQUE pour apprendre le néerlandais » et toute la Belgique du sud s’esbaudit. RTL se sent pousser les ailes de l’ange annonciateur. Le royaume promis pour mille ans est sauvé par notre nouvelle « Jeanne d’Arc » des Ardennes…

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